Le réarmement est parfaitement compatible avec la reprise de contrôle des finances publiques. Mais à condition de construire un nouveau modèle français performant pour le XXIe siècle.
La France n’a désormais d’autre choix, si elle veut préserver sa liberté et la paix en Europe, que de réarmer. Mais ce réarmement doit s’accompagner d’un sursaut national.
Face aux régimes autoritaires, l’Europe peut renouer avec son histoire tout en devenant un pôle d’attractivité pour les talents comme pour les activités à forte valeur ajoutée en s’affirmant comme le héraut de la liberté politique et économique.
Axe Trump-Poutine, éclatement de l’Occident et de l’Otan… La course à la guerre est lancée, comme dans les années 1930. Au pied du mur, la France doit, d’urgence, se réarmer.
Les pays du Sud et de l’Est renaissent et la Scandinavie conjugue compétitivité et transition écologique.
Le président américain pousse au maximum le soutien à l’innovation technologique, tandis que l’essor de l’Europe est freiné par son obsession d’une régulation de l’IA.
Pour la première fois depuis 1945, l’Union ne peut plus s’arrimer aux États-Unis.
La volonté du chef de l’État d’« européaniser » la capacité de dissuasion nucléaire de la France n’a pas de sens.
Kant, les Lumières et l’esprit de l’Europe
L’Europe est la grande perdante de la nouvelle donne issue de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La stratégie de blocus de Meloni et du Royaume-Uni a échoué. À l’inverse, le Danemark a réussi à maîtriser les entrées.
L’ensauvagement du monde et la prolifération de la violence imposent de repenser l’Union en termes de souveraineté et de communauté de destin.
Si la plupart des démocraties connaissent des mouvements de protestation et des épisodes violents, la France fait exception par la multiplication des mouvements et la perte de contrôle de l’ordre public par l’État.
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Moscou bloque les exportations de Kiev par la mer Noire. L’explosion du barrage de Kakhovka sur le Dniepr, le 5 juin, marque un nouveau tournant dans la guerre d’Ukraine. Tout indique que la Russie qui contrôlait l’installation est responsable de sa destruction.
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Les prochaines élections législatives s’annoncent comme un référendum sur le Premier ministre socialiste, Pedro Sanchez.
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