La France se trouve à une heure de vérité. À court terme, la quête d’un nouveau premier ministre éphémère et d’expédients budgétaires reprend. À moyen terme, Emmanuel Macron devra partir.
Face aux risques qu’entraîne la crise financière pour la France et l’Europe dans une période de tension internationale extrême, on ne peut qu’être saisi par l’irresponsabilité de la classe politique française.
Ce conflit a ouvert la grande confrontation entre les empires autoritaires et les démocraties. L’issue de cette guerre jouera un rôle décisif dans le destin de la liberté et de l’Europe.
La résurgence du chômage de masse n’est pas liée à un trou d’air de la conjoncture mais au cumul de trois chocs dont les effets seront durables.
L’Europe n’a jamais été aussi en danger depuis les années 1930. Et avec la réélection de Donald Trump, elle est désormais seule pour affronter l’avenir.
L’élection à venir est déterminante pour l’avenir de la démocratie en Amérique comme dans le reste du monde. Elle s’est transformée en référendum sur Trump, en dépit de ses condamnations, de ses multiples inculpations et de sa rupture avec la vérité.
La dérive de cette ville expose une partie croissante du territoire national à basculer sous le contrôle des narcotrafiquants, faute d’une prise de conscience et d’une réaction appropriée des pouvoirs publics.
La stratégie de décarbonation de l’UE est une faillite qui contraste avec les succès des États-Unis et de la Chine dans ce domaine.
Sous l’effondrement financier pointe une autre débâcle non moins inquiétante : celle de l’image de notre pays en Europe et dans le monde.
Avec les conflits en Ukraine et à Gaza, la période de l’après-guerre froide qui s’étendit de 1989 à 2022 se révèle n’avoir été qu’un nouvel entre-deux-guerres.
Un nouveau choc fiscal détruirait le peu de croissance, d’investissement et de création d’emplois qui subsistent tout en euthanasiant les classes moyennes et en paupérisant les Français.
Alors que l’Allemagne vient de rétablir les contrôles aux frontières et que les Pays-Bas préparent une loi d’urgence sur l’immigration, la France reste le seul pays d’Europe qui ne dispose d’aucune politique migratoire.
Face au déclassement économique de l’Europe, l’ancien patron de la BCE appelle à un sursaut du continent pour relever les défis de sa croissance, de la pérennité de son modèle social, de sa défense et de ses valeurs.
Si le nouveau locataire de Matignon est un homme d’État modéré et expérimenté qui rassure les marchés financiers, la tâche qui lui reste à accomplir n’en est pas moins ardue.
La crise politique et financière peut légitimement être vue comme un coup de grâce marquant le déclassement définitif de la France. Pourtant, elle recèle aussi des chances de redressement.