Après les Trente Glorieuses, la France se trouve engagée dans les Trente Piteuses faute d’avoir acclimaté la nouvelle donne issue de la mondialisation et de l’après-guerre froide. Pourtant, elle regorge d’atouts. Pour mettre fin à ce paradoxe, Nicolas Baverez en appelle au rétablissement de l’État de droit, à la création de richesses et d’emplois, à la relance de l’intégration européenne. Son mot d’ordre : il n’existe pas plus de fatalité au déclin qu’au redressement.
(Flammarion, 1997)