Les ruptures sociales et économiques rythment la vie de nos sociétés mondialisées. Ces disruptions peuvent entraîner nos démocraties vers le bas.
L’histoire n’est pas finie, elle accélère. Percée de l’État islamique, réveil des empires chinois et russes, krachs, ubérisation de l’économie : les chocs se multiplient. Nous vivons à l’ère des disruptions, c’est-à-dire des événements improbables, extrêmes et irréversibles. Elles provoquent un grand désarroi des démocraties, remettant en question la domination de l’Occident sur l’histoire du monde, et le rôle central des États dans la gestion de l’économie et du système international.
Les espoirs sont aussi grands que les risques, des nouvelles sources de la croissance à la montée en puissance d’une société ouverte. Mais il faut combler le grand écart qui s’est creusé entre la vitesse des changements et la passivité des réponses politiques. Face au volcan de l’histoire universelle, aujourd’hui en phase d’éruption, Nicolas Baverez propose d’agir en misant sur l’engagement des citoyens, la vitalité des sociétés libres, la reconfiguration des États et l’intégration des émergents à la gouvernance mondiale.
(Albin Michel, 248 pages, 18 euros)